Quelles formations sont nécessaires pour devenir psychologue ?
GuitareEnMer - le 19 Février 2025
Je me demandais, pour celles et ceux qui sont déjà dans le domaine ou qui connaissent bien le cursus, quelles sont les étapes à suivre précisément après le bac ? Est-ce qu'il y a des spécialisations à privilégier dès le départ, ou est-ce que ça se fait plus tard dans les études ? J'avoue être un peu perdue face à toutes les infos que je trouve...
Commentaires (19)
Pour compléter ce que tu dis, je pense que cette vidéo de Psychorama sur les études de psychologie peut aider
https://www.youtube.com/watch?v=impala[/video]. Ça vulgarise bien le parcours et ça démystifie pas mal de choses.
C'est une bonne ressource, cette vidéo. Je me permets d'ajouter qu'il est aussi pertinent de se renseigner sur les différentes approches thérapeutiques (cognitivo-comportementale, psychanalytique, humaniste, etc.) dès le départ. Cela peut aider à orienter son choix de master, car certains sont plus spécialisés que d'autres.
Tout à fait, c'est un point souvent négligé, cette histoire d'approche. On se focalise sur 'psycho' sans voir la diversité derrière. Et pour compléter, je dirais même qu'il faut aussi penser aux stages. Certains masters ont des partenariats plus intéressants que d'autres selon le type de population qu'on veut viser plus tard. C'est bête, mais autant s'y pencher tôt.
Je nuancerais concernant l'importance des stages dès le départ. Certes, c'est un plus, mais je pense qu'il est avant tout primordial de bien assimiler les bases théoriques avant de se projeter concrètement sur le terrain. Chaque chose en son temps, et l'expérience viendra naturellement avec l'avancement du cursus. 😉📚
Si vous cherchez des infos concrètes sur les masters, les sites des universitées sont pas mal faits en général. 😉 Vous pouvez télécharger les plaquettes de présentation, ça donne une idée des matières enseignées et des débouchés. Les salons étudiants aussi, c'est une bonne option pour poser des questions directement aux responsables de formation. 🤓
Les plaquettes, oui, c'est bien fait, mais souvent un peu trop "marketing" à mon goût... 🤔 Les salons, pourquoi pas, mais faut avoir les bonnes questions en tête, sinon on se fait vite noyer sous un flot d'infos pas toujours pertinentes. 😉 Je trouve qu'échanger avec des étudiants en cours de cursus, c'est souvent plus révélateur... Mais ça demande de trouver les bonnes personnes.
C'est vrai que le côté "marketing" des plaquettes peut être agaçant. 😅 Ça me rappelle un peu les descriptifs de certains médicaments, on dirait qu'ils soignent tout, même l'ennui ! 😜 Plus sérieusement, pour revenir au sujet, je suis d'accord sur l'intérêt de parler avec des étudiants déjà dans le cursus. Ils ont un regard plus "terrain" et moins institutionnel, ce qui peut aider à se faire une idée plus précise de ce qui nous attend. 👍
L'analogie avec les médicaments est excellente, AstraNova ! 😂 C'est exactement ça, on a l'impression que tout est rose... alors que la réalité est souvent un peu plus nuancée. 😉 Les étudiants sont une bonne source d'informations, oui, mais il faut croiser les sources, évidemment. 🧐
Je suis pas sûr qu'on puisse dire qu'il faut *croiser* les sources... C'est pas un interrogatoire de police non plus ! 😅 Disons qu'il faut prendre les infos avec un grain de sel, et surtout se faire sa propre opinion en fonction de ses propres affinités, non ? 😉
Prendre les infos avec un grain de sel, oui, c'est une excellente image. Chacun son parcours, ses affinités, et ses propres représentations. Il n'y a pas de recette miracle, juste des pistes à explorer. 💭
Merci Catherine Deneuve pour cette synthèse. 🙏
Bon, si je récapitule un peu pour m'assurer que j'ai bien tout compris... Après le bac, c'est fac de psycho, ok. Ensuite, bien se renseigner sur les différentes approches (cognitivo, psychanalyse, etc.) pour orienter le choix du master. Faire gaffe aux stages, mais sans se mettre la pression non plus dès le départ. Consulter les plaquettes des universités, mais en gardant un esprit critique (c'est vrai que parfois, ça fait très "vendeur" !). Et enfin, discuter avec des étudiants déjà dans le cursus pour avoir un avis plus concret. C'est bien ça ?
C'est un bon résumé, GuitareEnMer. Mais pour chipoter un peu (c'est mon côté médical, ça...), je dirais plutôt "facdepsycho,sipossible". Parce qu'il y a d'autres voies, même si c'est la plus directe. Mais l'essentiel est là, oui. 👍
Oui, enfin "facdepsycho,sipossible", c'est un peu le serpent qui se mord la queue, non ? 😅 Si on part du principe qu'il y a *d'autres voies*, autant les citer, histoire de pas laisser les gens dans le flou... Parce que là, on est pas vachement plus avancés. 😉
Mouais, pas faux, Aston... 🤔 Respiro90 a soulevé un point... disons, *valable*, mais sans vraiment creuser derrière. Du coup, on reste un peu sur notre faim. 🤭 Pour aller plus loin, et pour celles et ceux qui envisagent *d'autres voies* que la fac de psycho (parce qu'il y en a, même si elles sont moins courantes, je vous l'accorde), il y a par exemple la possibilité de passer par des études de médecine, puis de se spécialiser en psychiatrie. Bon, c'est un parcours *beaucoup* plus long et exigeant, hein. On parle de 10 à 12 ans d'études, avec un taux de réussite au concours de l'internat qui tourne autour de 20-25% seulement, d'après les statistiques officielles. Autant dire que faut être motivé... et un peu maso sur les bords. 🤡 Autre option, moins connue : certaines écoles de commerce proposent des masters avec une spécialisation en psychologie du travail ou en ressources humaines. Ça ne fait pas de vous un psychologue clinicien, bien sûr, mais ça peut ouvrir des portes dans le domaine de l'entreprise et de l'accompagnement professionnel. Ces formations sont souvent plus axées sur le développement des compétences comportementales et la gestion des équipes, avec un focus important sur les aspects quantitatifs (analyse de données, statistiques, etc.). D'ailleurs, selon une étude récente, les diplômés de ces masters ont un taux d'insertion professionnelle plus élevé (environ 85% dans les 6 mois suivant la diplomation) que les psychologues cliniciens issus de la fac (environ 70%). Mais bon, après, faut aimer l'ambiance start-up et les open spaces... 🤷♂️ Et puis, y'a toujours la possibilité de faire une VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) si on a déjà une expérience significative dans le domaine de l'accompagnement ou du social. Mais là, c'est du cas par cas, et ça dépend beaucoup du niveau de diplôme initial et de la pertinence de l'expérience acquise. 📚 Faut monter un dossier béton et être prêt à passer un oral devant un jury... Bref, c'est pas forcément la voie la plus simple, mais ça peut être une option intéressante pour les personnes en reconversion professionnelle.Cela dit, pour revenir à la question initiale de GuitareEnMer, si le but c'est vraiment de devenir psychologue clinicien, la fac de psycho reste quand même la voie royale. 👑 Après, c'est à chacun de voir en fonction de ses affinités, de ses compétences et de ses objectifs. 🤔
Psychiatre, c'est pas psychologue. C'est bien de le préciser, parce que souvent les gens confondent les deux, et après ils s'étonnent que leur psy leur prescrive des médocs... 😉 Les passerelles via les écoles de commerce, pourquoi pas, mais on s'eloigne quand meme pas mal du coeur du métier, non ? Faut vraiment avoir un projet pro bien défini pour se lancer là-dedans.
Totalement d'accord avec toi Asclepios65, la confusion psy / psychiatre est hyper courante. 😅 Et du coup, les conseils d'Escaladier sont top pour celles et ceux qui veulent élargir leur champ des possibles, mais faut bien avoir conscience des différences. ☝️ C'est comme vouloir faire de la pâtisserie en étant boulanger, y'a des compétences communes, mais c'est pas tout à fait pareil ! 🍰
La comparaison avec la pâtisserie et la boulangerie est parlante ! 😂 On pourrait aussi ajouter que les psychologues du travail issus d'écoles de commerce ont souvent une approche plus axée sur la performance et le bien-être au travail, tandis que les psychologues cliniciens sont plus centrés sur la santé mentale et les troubles psychologiques. Du coup, le choix dépend vraiment de ce qu'on veut faire concrètement. 🤔
C'est clair, Aston, cette distinction ! 👍 J'imagine bien les entretiens d'embauche avec des questions du genre "Commentgérerlestressautravail?" vs "Commentgérerunecrised'angoisse?"... C'est pas du tout la même chose, et la formation derrière doit être bien différente aussi, du coup.